Les services de renseignement sud-coréens impliqués dans plusieurs scandales politiques
LE MONDE | • Mis à jour le |Philippe Mesmer
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Séoul, envoyé spécial. Encadrées par un impressionnant dispositif policier, plusieurs centaines de personnes se rassemblent pacifiquement, chaque soir depuis le 25 juin, dans le quartier de Gwanghwamun, à deux pas de la mairie de Séoul. Chandelles à la main, elles s'en prennent au service national de renseignement (NIS) et à la présidente sud-coréenne, Park Geun-hye. Celle-ci aurait bénéficié du soutien du NIS pendant la campagne présidentielle de décembre 2012 et ferait tout pour étouffer l'affaire.
Le 14 juin, une enquête du parquet a reconnu la responsabilité du service, qui aurait mobilisé quelque 70 agents de sa cellule de "renseignements psychologiques" pour mener une campagne visant notamment à discréditer le rival de Mme Park, Moon Jae-in, du Parti démocrate (PD, progressiste). Conséquence de cette enquête, Won Sei-hoon, le directeur de ce service à l'époque, a été mis en examen.
Révélée dans les derniers jours de la campagne, l'affaire avait mobilisé les partisans de M. Moon sans empêcher Mme Park de l'emporter. Le parquet avait ouvert son enquête au mois de mars.
Les opposants à Mme Park, qui nie tout soutien du NIS, dénoncent également la réticence de la présidente à soutenir l'ouverture d'une enquête parlementaire, qui devrait finalement...
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